L'histoire des Émaux du Liban

A l’époque des dinosaures, en mai 1973, alors que l’agitation politique annonçait les sanglantes années que devait connaître notre pays, un groupe de Libanais, jeunes à l’époque, éprouva, face au pays qui allait en lambeaux, le besoin de créer avec ses mains, quelque chose de beau et de concret.

Venus d’horizons différents, il y avait une assistante sociale, un prof de littérature, un dentiste poète, un marchand de tissus, une éducatrice spécialisée, un banquier authentique, une religieuse hors normes, un vice-président de compagnie aérienne, une journaliste à l’esprit curieux et un jésuite français amoureux de notre pays.

Il fallait se prouver qu’on pouvait réintroduire au Liban, si riche avant de devenir mercantile, des savoir-faire perdus et, si possible, renouvelés.

L’émaillage sur cuivre, que certains pratiquaient en amateurs, fut le premier à se développer, malgré la guerre qui faisait rage, dans un atelier situé à 50 mètres de la “ligne verte” (la ligne de la mort, appelée verte par …euphémisme!).​

La foi  inébranlable en ce projet et les sympathies qu’il a suscitées chez ceux qui l’ont accompagné, nous ont permis dès 1983, d’exporter nos réalisations en France, et de les confronter à une concurrence des plus sévères.

L’Atelier est devenu un vivier d’artisans, travaillant qui la création ou la technique, qui la formation des «petites mains» ou la production au quotidien, garants de la survie de l’Atelier à long terme. Les défis se succédaient: l’absence de courant électrique, l’impossibilité de renouveler la matière première, ou tout simplement la pénurie d’eau courante ou de pain !

Gymnastique sévère, mais tonique: le grès, le biscuit de porcelaine, le bronze, le cristal et, tout dernièrement, l’ardoise, se sont ajoutés à l’émail dans un florilège d’Arts du Feu.

Les thèmes, affinés par le marché européen à travers les salons parisiens, et par les remarques de la clientèle locale accoutumée aux produits de luxe importés, mais devenus inaccessibles, se sont développés sur trois axes :

  • la décoration, avec une note de patrimoine,
  • la fantaisie de chacun des artisans,
  • et surtout l’art sacré, comme reflet d’une identité chrétienne  menacée par tous les radicalismes…

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